D’après les études, l’air présent dans les bâtiments est généralement plus pollué que l’air extérieur malgré les facteurs extérieurs notamment les émissions industrielles, les fumées des automobiles… En réalité, l’utilisation d’appareils de combustion, d’insecticides et de produits d’entretien, une ventilation inadéquate, une température et un taux d’humidité inégaux, etc. sont à la base de la pollution de l’air intérieur.
Une situation qui peut provoquer pour les habitants des problèmes respiratoires et des maladies cardiovasculaires et des cancers. Heureusement qu’il existe des solutions pour limiter cette pollution et optimiser la qualité de l’air chez vous. Découvrez-les !
Sommaire
Choisir des produits et équipements écologiques pour la construction de sa maison
Plusieurs produits et des équipements de la maison participent à la pollution de l’air intérieur dans les maisons grâce à l’émission des composés organiques volatils et autres polluants. À ce titre, depuis 1er janvier 2012, la loi exige à ce que les nouveaux produits de construction et de décoration proposés sur le marché portent une étiquette montrant leur niveau d’émission en polluants volatils une fois mis en œuvre.
Cela est regroupé en quatre classes, de A+ à C. La classe A+ montre un niveau d’émission très peu élevé et la classe C un niveau d’émission élevé.
Cette obligation couvre les produits comme :
- les revêtements de sol, de mur ou de plafond ;
- les cloisons et faux plafonds ;
- les produits d’isolation ;
- les portes et fenêtres et les produits destinés à leur pose ou préparation.
Il est recommandé de choisir des produits de construction étiquetés A+, car ils contribuent à un intérieur sain ainsi qu’à un air pur. Sur http://bricotravauxdeco.com, vous trouverez davantage d’informations sur le sujet. Il s’agit d’un blog qui vous fournit les conseils qu’il faut pour mener à bien vos travaux de construction et de rénovation.
Outre les matériaux de construction, il est aussi recommandé d’opter pour des équipements de maison de qualité. Privilégiez par exemple des meubles constitués de matières naturelles, sans peintures et colles synthétiques riches en composés chimiques volatils.
Aérer régulièrement son habitation
Il est capital de bien aérer sa résidence pour préserver la qualité de l’air intérieur, même si vous habitez dans un centre-ville relativement pollué. Certes il s’agit d’un geste simple, mais beaucoup de personnes le négligent. L’aération permet d’évacuer les particules nocives en suspension et de faire circuler l’air. Pour ce faire, dans la mesure du possible, laissez vos portes et fenêtres ouvertes.
Dégagez également les ouvertures sous les portes. Faites la même chose pour les systèmes de ventilation qui requièrent régulièrement de l’entretien.
Pour info, l’ADEME préconise d’aérer une dizaine de minutes le matin et une dizaine de minutes le soir pour permettre de renouveler régulièrement l’air dans votre maison.
Entretenir ses appareils
Les appareils électro-ménagers sont également en mesure de participer à la pollution de l’air intérieur de vos logements. Que ce soit vos fours, les chauffages, les chaudières, la ventilation… tous peuvent émettre des gaz polluants ou des particules fines s’ils sont mal entretenus. Pour cela, il est conseillé de :
- nettoyer de façon régulière les systèmes d’aération ;
- faire contrôler annuellement sa chaudière ou son système de climatisation ;
- nettoyer les appareils de cuisson ou les dispositifs utilisant du gaz.
Ce faisant, vous avez l’assurance du bon fonctionnement de ces appareils. De ce fait, ils contribueront le moins possible à la pollution de l’air intérieur.
Aussi, n’utilisez pas n’importe quel produit d’entretien. Privilégiez les produits de nettoyage qui sont naturels comme les savons noirs, les savons de Marseille, le citron, le vinaigre blanc au détriment de ceux qui contiennent de nombreux composés polluants.
Lutter contre l’humidité
L’humidité favorise également la pollution de l’air intérieur dans les maisons. Un logement humide accumule plus les polluants et devient un milieu propice qui favorise le développement des moisissures. Il est conseillé de mesurer l’humidité de votre logement et de prendre les mesures nécessaires pour la réduire si elle est trop importante.
D’après les données fournies par l’ADEME, un logement devrait idéalement se situer entre 40 et 60 % d’humidité. Si vous excédez ces seuils, aérez régulièrement pour évacuer l’humidité présente. Vous pouvez aussi acheter un déshumidificateur d’ambiance. Ce dernier absorbera l’excès d’humidité.