Avez-vous déjà entendu parler de la luminothérapie et des vertus ? De plus en plus utilisée dans les médecines douces, cette technique est de plus en plus prisée par les personnes qui ont leur humeur en berne durant l’hiver à cause de l’absence de lumière. Si c’est également votre cas, alors vous pouvez être suivie chez vous, à la maison, grâce à une lampe de luminothérapie. Les bienfaits de cette pratique sont nombreux, particulièrement pendant l’hiver où beaucoup ont leur moral au plus bas pour des raisons diverses. À travers cet exposé, vous pourrez par ailleurs redécouvrir les vertus de la luminothérapie. Des conseils grâce auxquels vous parviendrez à réaliser un choix adéquat de votre lampe de luminothérapie parmi les différents modèles proposés actuellement sur le marché seront aussi disponibles dans ce billet.

Sommaire

Dans quel cadre utiliser une lampe de luminothérapie ?

Durant ces dernières années, force est de constater que la luminothérapie fait de plus en plus d’adeptes. Si au niveau médical, elle est utilisée pour traiter des personnes atteintes de dépression, de troubles du sommeil ou de rythme circadien, vous pouvez également utiliser une lampe de luminothérapie à votre domicile pour redonner un coup de fouet à votre organisme, mais aussi à votre moral !

La luminothérapie vous permet en fait de vous exposer à une source de lumière artificielle qui se rapproche de la lumière solaire. Cette dernière est alors transmise à votre cerveau via votre rétine, pour ensuite jouer sur votre glande épiphyse. Hormis le fait qu’il engendre un arrêt de la mélatonine (l’hormone du sommeil), ce processus a aussi un impact sur la production de la sérotonine (qui agit en cas de dépression).

Comment obtenir alors les meilleurs résultats ? Si telle est la question que vous vous posez alors ce dossier sur les lampes de luminothérapie vous aidera à obtenir les réponses adéquates. Pour une bonne utilisation, il est en effet conseillé de vous exposer le matin entre 6 h et 8 h, pour une demi-heure ou une heure au moins. Cela permettra ainsi à votre corps de comprendre que la journée commence ! C’est particulièrement idéal et efficace durant les longs mois d’hiver, car c’est au cours de cette période que l’on connait un déficit de lumière. La luminothérapie sera aussi d’une grande efficacité dans les régions où l’ensoleillement est minime, comme c’est le cas dans le Nord par exemple.

De par ses caractéristiques, la luminothérapie est une pratique qui est par ailleurs indiquée si vous souffrez de troubles du sommeil, notamment d’insomnie ou du fait d’un décalage horaire, mais aussi en cas de dépression saisonnière. L’avantage des lampes de luminothérapie, c’est que vous pouvez tout à fait continuer votre vie en l’utilisant : prenez votre petit déjeuner, bouquinez, téléphonez… Aucun souci ! Attention toutefois à bien surveiller la distance entre vous et la lampe. Pour une efficacité optimale vous devez en effet être à 30-50 cm de cette dernière.

Le coup de blues hivernal… cette dépression « du soleil »

Avec des couchers de soleil à 17 heures, une grisaille omniprésente, de la neige et un thermomètre qui boude, les hivers se suivent et se ressemblent. C’est surtout le cas pour ceux qui souffrent du Trouble Affectif Saisonnier (TAS), que l’on appelle plus souvent le coup de blues de l’hiver. Il se matérialise par :

  • Une humeur changeante, le plus souvent maussade ou mélancolique ;
  • Une perte de plaisir pour les loisirs et autres activités à priori plaisante ;
  • Une certaine léthargie ;
  • Une perte d’énergie ;
  • Une somnolence diurne ;
  • Une tendance à l’hypersomnie ;
  • Une perte d’appétit ou au contraire ;
  • Une tendance boulimique, etc.

Ces symptômes rappellent la dépression, mais nous sommes ici sur quelque chose de saisonnier qui disparaît (normalement) avec le retour des beaux jours. Si votre blues de l’hiver commence à imprégner tous les aspects de votre vie, du travail aux relations sociales, vous devriez agir pour ne pas compromettre votre qualité de vie. Le TAS peut être débilitant pour certaines personnes qui ont déjà des tendances dépressives. Il est directement causé par la baisse de l’exposition de notre organisme à la lumière naturelle, se traduisant ainsi par :

  • Une baisse de la sérotonine, un neurotransmetteur qui régule l’humeur ;
  • Des perturbations des rythmes circadiens (l’horloge interne de votre corps), qui aident à contrôler les cycles sommeil-éveil (provoquant ainsi des insomnies et des hypersomnies) ;
  • Une altération de la mélatonine, une hormone associée à l’humeur et au sommeil.

Faut-il hiberner et attendre des jours meilleurs ? Pas forcément. Il faut aussi savoir que certaines personnes peuvent être sujettes à un syndrome proche du TAS, quelle que soit la saison. Il s’agit notamment des personnes qui travaillent la nuit (et qui dorment donc le jour), des personnes qui vivent dans des zones ne connaissant quasiment pas le soleil en hiver, de celles qui travaillent dans des bureaux non éclairés ou dans des conditions hostiles (sous-sols, mines, etc.).

En somme, toutes les configurations qui vous privent d’une exposition suffisante à la lumière du soleil sont potentiellement susceptibles de causer un Trouble Affectif Saisonnier ou un syndrome équivalent. C’est ici qu’intervient alors la lampe de luminothérapie qui produit pour l’utilisateur, un spectre de lumière simulant celui du soleil. Vous allez pouvoir traiter votre TAS sans recourir à des thérapies invasives, pour peu que vous sachiez comment bien choisir votre lampe de luminothérapie. Pour un choix judicieux et facile, parcourez la partie suivante.

Comment (bien) choisir sa lampe de luminothérapie ?

Si la luminothérapie s’est fortement développée au cours des dernières années, le choix de la lampe de luminothérapie reste pourtant assez restreint, car peu de marques en proposent. Mais rassurez-vous, vous avez tout de même accès à différents modèles pour différents budgets. Les marques faisant autorité en la matière sont Philips, Beurer, Lumie, Duronic, Medisana ou encore Withings. La différence entre les modèles se fait notamment au niveau de l’intensité lumineuse en lux, sur les fonctionnalités proposées (simulation d’aube pour un réveil en douceur notamment) ou le design.

Il est important de prendre le temps d’étudier les caractéristiques des différents modèles afin de choisir celui qui est le plus adapté à votre utilisation. Parmi les points importants, on retrouve entre autres :

  • La puissance : l’unité d’intensité utilisée par les lampes de luminothérapie est le lux (10 000 lux pour les modèles de lumière blanche, et 200 lux pour les lumières bleues). Si la lampe est plus ou moins puissante, c’est toutefois la distance à laquelle vous vous placez qui est primordiale (de 30 à 50 cm dans l’idéal). Vous pouvez trouver certains modèles avec un variateur qui permettent d’augmenter ou de diminuer la lumière.
  • Le type de lumière : on trouve des modèles de lumière blanche (issue des sept couleurs du spectre lumineux) ou bleue. Leur efficacité est la même, mais les modèles de lumière bleue présentent l’avantage d’être généralement plus petits et plus légers.
  • La taille : comme vu précédemment, les modèles de lumière bleue sont plus petits (15 cm), contre plus de 30 cm pour les lampes à lumière blanche.
  • La forme : il existe désormais plusieurs formes de lampes au design plus ou moins poussé. De quoi satisfaire tous les goûts !

Bien évidemment, tous ces critères conditionnent également le prix de votre lampe de luminothérapie. On peut de ce fait trouver des modèles à partir de 70 euros. Bien qu’ils soient assez basiques, ils restent tout de même efficaces. Si vous succombez pour un modèle avec différentes options et/ou un design particulièrement travaillé, vous pouvez atteindre les 300 euros. Quel que soit le modèle de lampe de luminothérapie que vous choisissez, prenez en outre le temps de bien lire la notice afin de l’utiliser de manière optimale et en ressentir ainsi tous les bienfaits. Pensez également à entretenir votre lampe de luminothérapie comme il est indiqué sur cette notice pour assurer sa longévité.