La reconstruction mammaire est un phénomène plus ou moins récurrent chez les femmes ayant subi une mastectomie après à un cancer de sein. En effet, suite à une ablation mammaire, certaines patientes se trouvent psychologiquement abattues par la perte de leur organe. Ainsi, une reconstruction mammaire représente pour elles, l’unique alternative pour retrouver leur corps pré-cancer. Découvrez ici l’essentiel à savoir sur ce type d’intervention.

Sommaire

Les différents types de reconstruction mammaire

Les techniques de chirurgie reconstructrice de sein sont multiples. Elles nécessitent toutes trois étapes fondamentales à savoir :

  • la reconstruction du volume du sein ;
  • l’uniformisation des deux seins ;
  • et la reconstruction de la zone de l’aréole et du mamelon.

Ces étapes sont indispensables à la réussite de l’opération. Vous pouvez vous rapprocher d’un professionnel pour en savoir plus. Toutefois, chaque intervention nécessite une technique particulière.

La reconstruction mammaire par prothèse

Elle est pratiquée sur des femmes avec des seins de petite ou de taille moyenne, et dont la peau est assez souple. On installe la prothèse sous le muscle pectoral. Cette opération a l’avantage d’être rapide. Après seulement quatre jours d’hospitalisation, la patiente peut être libérée. Elle ne laisse aucune cicatrice supplémentaire, car le chirurgien réopère au même endroit.

La reconstruction mammaire par lambeau musculo-cutané du muscle droit abdominal

Elle concerne les femmes qui ont du ventre et pas suffisamment de peau au niveau de la poitrine. Le muscle abdominal, la graisse et la peau servent donc à redonner une forme au sein. Le chirurgien se sert d’une plaque métallique posée au niveau du ventre pour durcir la paroi abdominale fragilisée. Cette opération donne un aspect très naturel au sein et permet d’aplatir le ventre.

La reconstruction mammaire par lambeau du muscle grand dorsal

Cette intervention est appliquée sur les femmes dont la qualité ou la quantité de peau est insuffisante. Ainsi, on prélève un lambeau dans le dos sous l’omoplate. Ce prélèvement est ensuite modelé à la place du sein. Une prothèse ou des cellules graisseuses sont utilisées lorsque le volume de la poitrine est important.

Le résultat est satisfaisant sur la durée. De plus, cette opération amoindrit les risques de destruction de la peau. Pour approfondir vos connaissances, vous pouvez visiter le site du Dr Jonathan Haddad.

Les dispositions post-opératoires

Les douleurs sont très fréquentes après l’intervention. On utilise une perfusion d’antalgique pour les calmer. Par la suite, le spécialiste prescrit quelques comprimés pour atténuer les douleurs. En outre, après l’opération, il est essentiel de prendre du repos et d’éviter de fournir trop d’efforts physiques. Il est également conseillé de mettre un soutien-gorge approprié en attendant la cicatrisation des tissus.

Les éventuelles complications

Bien que ce type d’opération soit de plus en plus fiable, on note quelques complications post-opératoires dans certains cas. Il peut arriver dans le cas d’une reconstruction par prothèse que la prothèse installée se rompe ou se dégonfle. Cela a pour conséquence de déformer le sein. Une infection, une mauvaise cicatrisation, une nécrose des tissus peuvent également apparaître quelque temps après l’opération.

Par ailleurs, une lymphorrhée peut survenir au niveau d’une reconstruction par lambeau du muscle grand dorsal. Une visite post-opératoire est alors nécessaire dans les 15 jours qui succèdent à l’opération, pour remédier à toutes complications.